[FORMATION] Irrigation et stockage de l’eau : vous avez dit bassines ? NEW

Format : Visioconférence

Dates, horaires et lieu : samedi 12 février 2022, nouveau format avec atelier l’après-midi.

  • 10h – 12h présentation générale et échange
  • 14h – 15h30 ateliers d’approfondissement par groupe
  • Restitution des groupes en plénière

Toute la formation se déroule sur zoom.

Intervenant·e·s :

  • Jean François Périgné : paysan retraité de la mer, éleveurs de moules.
  • Julien Le Guet : porte parole du collectif « Bassines Non Merci »
  • Patrick Picaud : france nature environnement 17
  • Jean Louis Couture : consultant pour la commission européenne.

Modalités d’inscription

Pour vous inscrire :

https://framaforms.org/12-fevrier-irrigation-et-stockage-de-leau-comment-ca-se-passe-lexemple-des-mega-bassines-1638283011

Pour nous contacter : Lucie Verdier : animatrice  contact@lesamisdelaconf.org 07 88 53 46 99

Les réserves de substitution (ou bassines), c’est quoi? Pourquoi chaque citoyen est-il directement concerné?

Les  réserves sont une artificialisation gigantesque de la terre agricole.  Des bassins de 10 ha en moyenne sur 10 mètres de tirant d’eau, soit 1  million de m3 chacune. Elles sont remplies en hiver, en pompant  directement dans la nappe phréatique, les empêchant de se reconstituer,  provoquant l’assèchement des rivières à proximité et mettant à terme en  danger la ressource en eau potable. Elles sont financées à 70% par de  l’argent public à travers les agences de l’eau dont l’essentiel du  budget provient de nos factures d’eau. Elles ne bénéficient qu’à 6% des  agriculteurs, en grande majorité des céréaliers produisant du maïs à  vocation exportatrice et depuis quelques années alimentant des  méthaniseurs. Elles nous sont vendues comme une solution  au dérèglement climatique. Si les bassines de la Nouvelle Aquitaine  passent, on annonce déjà plus de 1000 projets dans les cartons partout  en France.  Privatisation déguisée de l’eau « bien commun »,  financements publics pour des intérêts privés, pression exacerbée sur  la ressource, gouvernance opaque, culture intensive inadaptée au climat  nouveau… il y a plein de bonnes raisons de s’intéresser de près à cet  écocide programmé!