Qu’entend-on par agriculture biologique, raisonnée, intégrée, durable ou conventionnelle ? Comment définit-on ces diverses agricultures et qu’est-ce qui se cache derrière chacune d’entre elles ? Certaines sont labellisées, d’autres pas : comment les reconnaître et quels en sont les engagements ? Comment sont établis les signes de qualité ?
Objectifs de la formation :
Identifier les différents courants du monde agricole
Avoir une vision globale de l’ensemble des pratiques agricoles actuelles
Mieux saisir les notions d’agricultures biologique et paysanne, leurs principes et engagements
Disposer de points de repère parmi les labels agricoles et marques privées
Ouverte à tout adhérent / adhérente à jour de sa cotisation.
Alors que de nombreux agriculteurs et agricultrices sont pris dans la spirale de l’endettement et de la dépendance aux multinationales pour l’achat des machines, semences transgéniques et pesticides, de plus en plus de personnes cherchent à sauvegarder et développer les semences paysannes, reproductibles d’une année sur l’autre et assurant la diversité et la richesse de nos territoires. Quelles sont-elles ? Comment les développer et les diffuser ?
Objectifs de la formation :
Définir ce que sont les semences paysannes
Connaître les enjeux liés à ces semences non modifiées
Identifier les différents acteurs œuvrant à leur développement
Identifier des actions pour promouvoir leur diffusion et renouveler cette biodiversité menacée
Ouverte à tout adhérent / adhérente à jour de sa cotisation.
L’idée vous a peut-être un jour traversé l’esprit… Mais pas facile de se projeter paysan·ne sans être issu·e du métier, sans accès à la terre et sans certitude de s’épanouir dans cette activité. Il faut parfois pouvoir se tester. C’est ce que propose le réseau RENETA, Réseau national des espaces test agricoles, pour aider les porteurs et porteuses de projet qui souhaiteraient devenir paysan ou paysanne.
Objectifs de la formation :
Identifier les freins et les leviers pour devenir paysan·ne
Avoir une vision globale du parcours à l’installation
Découvrir les Champs des possibles, le RENETA et l’accompagnement proposé par les espaces-test agricoles
Ouverte à tout adhérent / adhérente à jour de sa cotisation.
Dates, horaires et lieu : samedi 6 mai 10h-12h en visioconférence
Intervenants : À plusieurs voix : maraîcher, paysan de la mer, éleveur, paysan boulanger, producteur en filière longue, membres de la Confédération paysanne…
Agriculture paysanne : quelle image projette-t-on en entendant ces mots ?
Si le métier de paysan est multiple, il existe également une pluralité d’agricultures : éleveur, maraîcher, céréalier, paysan de la mer… Lors de ce temps partagé, ils et elles seront là pour vous parler de leur métier et en montrer toute la richesse et la diversité.
Objectifs de la formation
Identifier les différentes formes d’agriculture
Avoir une vision globale de l’ensemble des métiers de l’agriculture
Mieux saisir la diversité du métier
Ouverte à tout adhérent / adhérente à jour de sa cotisation.
OGM, mutagenèse, Crisper… Qu’est-ce qui se cache sous ces mots ? Alors que la loi promulguée le 2 juin 2014 avait interdit la culture du maïs génétiquement modifié en France, les OGM sont loin d’y avoir disparu. La France continue d’en importer massivement pour nourrir le bétail et la volaille que nous retrouvons dans nos assiettes. Et près de 20 000 ha de colza issu des nouvelles techniques de mutagenèse sont toujours cultivés dans l’Hexagone. Aujourd’hui, de nouvelles formes de mutations génétiques apparaissent et il est fondamental de les connaître pour mieux en comprendre les enjeux.
OBJECTIFS
Identifier et mieux saisir les différentes notions d’OGM, s’y retrouver dans le vocabulaire (plantes transgéniques, mutagenèse, VrTH, nouveaux OGM, édition du génome, nouvelles techniques…)
Avoir une vision globale de l’état des lieux actuel sur les OGM en France et les enjeux qui y sont liés
Quels impacts sur le développement des semences paysannes ?
Ouverte à tout adhérent / adhérente à jour de sa cotisation.
Dates, horaires et lieu : samedi 16 décembre de 10h à 12h, en visio-conférence
Intervenants : membres du collectif Pour une Sécurité sociale de l’alimentation
Bénédicte Bonzi, anthropologue spécialisée sur la question des violences alimentaires, membre du collectif SSA
Mathieu Dalmais, agronome, membre fondateur du collectif SSA
Romain Henry, paysan membre de la Conf’, du collectif SSA et de l’expérimentation locale en Touraine
Clara Boudet, membre de l’expérimentation de SSA à Montpellier, en charge du lien entre le projet de Caisse Alimentaire Commune et les paysan·ne·s sur la structuration des filières et la mise en coopération des points de vente conventionnés
En France, on confond aide alimentaire, nécessaire dans l’urgence, et accès à l’alimentation. Pourtant, malgré sa nécessité actuelle, l’aide alimentaire est source de grandes violences, pour les personnes y ayant recours comme pour les bénévoles. Certains travaux récents préconisent ainsi de la dépasser, en développant des formes d’accès durables à l’alimentation. L’objectif : garantir à toutes et tous l’accès à une alimentation choisie. Quel rôle de nos organisations, lesquelles sont des acteurs du développement agricole et de la transition agroécologique, pour faire appliquer le droit à l’alimentation et mettre en place une sécurité sociale de l’alimentation ?
Objectifs de la formation :
Saisir les enjeux que recouvre l’aide alimentaire
Avoir un aperçu des différentes pistes proposées pour en sortir et assurer une alimentation choisie à toutes et tous
Identifier les enjeux qui se posent pour les paysannes et les paysans (dans ce contexte et avec une éventuelle mise en place de cette SSA)
Avoir un retour d’expérience des expérimentations locales en cours
Échanger et faire évoluer ces réflexions
Ouverte à tout adhérent / adhérente à jour de sa cotisation.
10 janvier [AgroParisTech] : Ciné-débat sur « Tous au Larzac ». Infos & inscriptions ICI.
12 janvier [AgroParisTech] : Conférence/débat sur « Les enjeux autour du foncier ». Infos & inscriptions ICI.
28 & 29 janvier [Sciences Po Paris] : chantier à la ferme de Toussac (caprins et fromagers), au Champ des possibles
6 février [Sciences Po Paris] : Dégustation de produits et discussions // Fresque agriali // Marchés paysans
10 février [Université Paris 8] : Ciné-débat « Tous au Larzac ». En présence de Jean Azan, Ami de la Conf’, ex-Comité Larzac
10 février [Sciences Po Paris] : Projection du documentaire Douce France, de Geoffrey Couanon (1h30) et discussions libres. Pour s’inscrire (17 places de personnes externes à sciences po) : https://forms.gle/aPuA7httPpTvuKHv9
14 février [Sciences Po – campus Reims] : Conférence – discussion « Militantisme écologiste : un retour à la terre ? »
15 février [Sciences Po Paris] : Conférence-débat « Les terres agricoles, des terres convoitées ». Pour s’inscrire (13 places de personnes externes à sciences po) : https://forms.gle/Fpfmq1uZ3DFCqdAV8
16 février [Nanterre / AgroParisTech] : Conférence débat « Une agriculture durable contre la précarité alimentaire : le droit à une alimentation choisie – Vers une sécurité sociale de l’alimentation ».
17 février [Sciences Po – campus Reims] : Disco-soupe et rencontre avec divers acteurs de l’alimentation autour d’un moment convivial
18 février [Rando-vélo] : vers Fontainebleau. Infos ci-dessous.
19 février [Sciences Po – campus Reims] : A la rencontre de paysans et paysannes de la Marne – Randos-vélos et visites de fermes
21 février [Sciences Po – campus de Reims] : « Regards croisés sur l’agroforesterie : Afrique – Europe partant du documentaire «L’Homme qui a stoppé le désert »
23 février [Nanterre / AgroParisTech] : Projection-débat autour du documentaire « Bocage, mon beau souci » En présence de sa réalisatrice, Alice Bourgeois, Et de Julien Gaillard, doctorant sur « Les mises en mémoires et la patrimonialisation de Notre Dame des Landes »
Envoyez vos photos avant le 20 février : ccphotoisaramap.sap@gmail.com Elles devront être accompagnées d’une description avec le lieu, la date et l’histoire en lien avec l’agriculture paysanne. Tout le monde sera invité à voter sur le compte de ISARAMAP : https://instagram.com/isaramap?igshid=YmMyMTA2M2Y= Le ou la gagnante recevra un panier garnie de produits venant des producteurs d’ISARAMAP !
Nous sommes un collectif de riverains habitant au Folgoët, commune du Nord Finistère. Nous sommes des familles habitant sur un périmètre de protection de captage d’eau potable créé en 1997.
Pour certains, nous étions propriétaires de terres agricoles qui ont été préemptées pour la création du périmètre de protection du captage (PPC) afin de faire diminuer le taux de nitrates dans l’eau potable en deçà de 50mg/L. Il y avait trois agriculteurs (trois légumiers) en activité dans notre village, dont un maraîcher en agriculture biologique. Les activités agricoles, y compris l’agriculture biologique, ne sont plus autorisées par l’arrêté préfectoral régissant le PPC (voir arrêté préfectoral N° 2007-0564 du 18 mai 2007). Un agriculteur a conservé ces terres, les deux autres les ont cédées. Ces terres appartiennent aujourd’hui à la Communauté de Communes. Elles sont classées en zone naturelle et sont maintenues en herbe par la Communauté des Communes qui les louent à des agriculteurs locaux. Des contraintes strictes nous sont imposées également depuis 1997, en tant qu’habitants sur ce périmètre de protection de captage.
En France, on confond aide alimentaire, nécessaire dans l’urgence, et accès à l’alimentation. Pourtant, malgré sa nécessité actuelle, l’aide alimentaire est source de grandes violences, pour les personnes y ayant recours comme pour les bénévoles. Certains travaux récents préconisent ainsi de la dépasser, en développant des formes d’accès durables à l’alimentation. L’objectif : garantir à toutes et tous l’accès à une alimentation choisie. Quel rôle de nos organisations, lesquelles sont des acteurs du développement agricole et de la transition agroécologique, pour faire appliquer le droit à l’alimentation et mettre en place une sécurité sociale de l’alimentation ?
Objectifs de la formation :
Saisir les enjeux que recouvre l’aide alimentaire
Avoir un aperçu des différentes pistes proposées pour en sortir et assurer une alimentation choisie à toutes et tous
Identifier les enjeux qui se posent pour les paysannes et les paysans (dans ce contexte et avec une éventuelle mise en place de cette SSA)
Les Ami.e.s de la Conf’ du Maine-et-Loire, constitués sous forme d’association locale, étaient présents de lors de la dernière Fête paysanne de la Conf’. Ils ont pu y rencontrer d’autres nouveaux Ami.e.s du secteur et étoffer la dynamique locale !
Après une soirée conviviale prévue le 4 octobre, les Ami.e.s des Pays de la Loire prévoient un cycle de réunions par secteur sur le département sur la thématique de l’eau avec une hydrologue et les collègues de la Conf’. Sujet crucial pour les années à venir et ce dès à présent ! N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez rejoindre l’équipe !
En attendant, ci-dessous un article publié à l’occasion des élections régionales de 2021, sur l’un des enjeux phares de cette région – valable pour de nombreuses autres régions d’ailleurs – !
PAYS DE LA LOIRE – TRANSMISSION ET INSTALLATION EN AGRICULTURE. POURQUOI EST-IL ESSENTIEL DE TRANSMETTRE ET D’INSTALLER DES PAYSANS ? DES INITIATIVES QUI VONT DANS LE BON SENS !
La Région Pays de la Loire a bien identifié la problématique dans son schéma de développement économique de 2016, puis récemment selon sa vision de la PAC avec ses quatre objectifs : ► une agriculture qui fait face au défi du renouvellement des générations ; ► une agriculture résiliente ; ► une agriculture qui accompagne la transition des entreprises vers la durabilité et l’agroécologie ; ► l’agriculture, l’agroalimentaire et la forêt au cœur des territoires et de la ruralité
Au regard des intentions, nous pouvons qualifier la politique agricole régionale de volontariste, mais avec des moyens limités, voire en contradiction quand on sait que les aides attribuées au maintien de l’agriculture biologique ont été supprimées en 2019 et qu’il n’y a pas d’appui DRAAF / Région concernant les propositions faites par les réseaux favorables à l’agriculture paysanne. Sur le terrain, les structures de réseau se mobilisent (par exemple l’ARDEAR (Association Régionale pour le Développement de l’Emploi Agricole et Rural) / GAB (Groupement des Agriculteurs Biologiques) / CIAP (Coopérative d’Installation en Agriculture Paysanne) ) pour accompagner les cédants, les sensibiliser au fait que leurs fermes, même si elles sont de petite taille, sont reprenables par un porteur de projet. Cela se traduit par des diagnostics d’exploitation, des sessions de réflexion collective sur les projets de transmission, de participation à des cafés transmission/installation.
Préalablement à tout ce travail de concertation, il est indispensable d’avoir un travail de repérage des fermes à transmettre, d’identification soit par des référents de territoire, paysans et / ou citoyens, soit par des collectivités communales pour être plus efficient. C’est ainsi que dans la Sarthe, Terre de liens, le GAB et la CIAP ont mis en commun leurs compétences pour proposer aux collectivités, à leur demande un accompagnement de modules d’actions à la carte.
Ces actions sont de tous ordres. Cela peut être une étude d’opportunité pour identifier dans la commune des parcelles pertinentes à l’installation de maraîchers, de mobiliser les acteurs de la commune pour un projet territorial, puis de rechercher et accompagner des porteurs de projet avec un stage de paysan créatif, ou encore l’aide à la création d’un groupe d’appui local.
Les porteurs de projets accompagnés par la CIAP s’installent à plus de 80 %. La CIAP est un organisme de formation destiné aux jeunes non issu.e.s du milieu agricole. Par son stage « paysan créatif », le futur paysan s’initie aux réalités de son projet. Il est accompagné ensuite selon son souhait par le portage temporaire d’activité, ou au préalable il est invité à se former dans un espace test en maraîchage de Loire Atlantique ou du Maine et Loire.
Très insuffisantes actuellement, nous demandons à nos élu.e.s que toutes les initiatives et actions pour la transmission et l’installation de jeunes paysan.ne.s soient relayées, soutenues, appuyées, afin de reconquérir une dynamique et une vitalité paysanne dans nos territoires.