La lettre trimestrielle des Ami.e.s de la Conf’ de septembre 2021 est arrivée !
Pour la lire, rendez-vous sur ce lien !

Non exhaustif, ce document vise à compiler une série de regards d’Ami.e.s de la Conf’ sur leur région, à travers une thématique représentative de sa politique agricole et alimentaire.
Les régions jouent en effet un rôle déterminant dans les politiques agricoles, gérant une partie du budget de la PAC, et donnant les lignes directrices qui seront appliquées par les départements. Elles ont également leur rôle à jouer dans les questions alimentaires, puisqu’elles gèrent, entre autres, l’organisation de la restauration collective pour les
lycées. Dotées d’un même budget, elles peuvent façonner des territoires très différents.
Avec les élections en ligne de mire, c’est donc le moment de faire savoir quelle politique agricole et alimentaire nous souhaitons pour demain !
Des exemplaires papier sont également disponibles dans nos locaux à Bagnolet. N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez en avoir quelques uns pour d’éventuelles mobilisations ou évènements dans votre région.
Bonne lecture ! >>>> http://lesamisdelaconf.org/wp-content/uploads/Regards-des-Ami.e.s-de-la-Conf-sur-le-rôle-des-régions-2021-WEB.pdf
A l’heure du tout numérique et de la concentration des médias, nous aimerions vous parler de presse rurale indépendante. Cette page est consacrée à Campagnes solidaires, le mensuel de la Confédération paysanne, dans lequel Les Ami.e.s de la Conf’ ont aussi une page attribuée mensuellement !
Si ce n’est pas le cas, nous vous invitons à le découvrir ici (édito, sommaire, présentation des dossiers) : https://www.confederationpaysanne.fr/campagnes_solidaires.php?dernier=1
Vous pouvez également vous y abonner ici, en ligne ou par papier : https://www.confederationpaysanne.fr/campagnes_solidaires.php?type=AB
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« Campagnes solidaires est le mensuel de la Confédération paysanne, engagé avec les paysans et les acteurs du mouvement social dans l’émergence d’autres mondes possibles.
C’est un point de ralliement pour ceux qui veulent comprendre les réalités de la vie et des luttes paysannes dans le monde et ici en Europe.
C’est aussi un espace pour ceux qui veulent s’exprimer sur ces réalités et la manière d’agir sur elles.
Informer, c’est contribuer au débat sur les sujets de société tels que les OGM, la sécurité alimentaire et la mondialisation…
Campagnes Solidaires, notre, votre journal, tente chaque mois de restituer les résistances et les espoirs de ces luttes. Nous avons besoin de vous pour continuer ce combat.«
Pour découvrir d’autres numéros, n’hésitez pas à consulter le dossier « Archives » : https://www.confederationpaysanne.fr/campagnes_solidaires.php?type=A
Lors des Semaines de l’agriculture paysanne, plusieurs écoles se sont particulièrement intéressées à la question de l’articifialisation des sols et à la bétonisation du Plateau de Saclay. Et pour cause ! Le site estudiantin de Grignon risque fort d’être prochainement déplacé sur le Plateau de Saclay, éloignant un peu plus étudiants et citoyens des paysan.ne.s et des terres agricoles. Les Ami.e.s de la Conf’ ont voulu en savoir plus sur cette mobilisation et appellent à un soutien fort !
C’est maintenant que ça se passe!
Nous vous proposons une petite plongée dans l’univers de Grignon à la rencontre des étudiants mobilisés, grâce à plusieurs témoignages d’étudiants recueillis ci-dessous.
01.4.2021
– Pouvez-vous expliquer ce que représente le site de Grignon ?
Le site de Grignon est avant tout un lieu historique ; il a une forte valeur patrimoniale avec des bâtiments tels que le château de style louis XIII, bâti en 1636, les pavillons qui lui sont associés, les anciens laboratoires, l’ancienne bergerie construite en 1826 qui abrite aujourd’hui la Société Hippique de Grignon… C’est aussi depuis 200 ans un lieu de formation pour les ingénieurs en agronomie : des figures majeures de l’agronomie française comme René Dubos ou René Dumont y ont étudié. Aujourd’hui c’est le lieu de résidence et d’étude des 300 élèves de première année à AgroParisTech. Le domaine, avec son parc de 290 ha, et la ferme expérimentale, dont un grand espace de terres cultivées sont dans l’enceinte du site, donnent aux étudiants et aux chercheurs un cadre exceptionnel pour mettre en pratique leurs connaissances en écologie et agronomie. En plus de l’histoire de Grignon, sa diversité pédologique, paysagère, géologique avec le site cénozoïque de la Falunière, et botanique avec l’arboretum, est irremplaçable et doit être conservée. L’aménagement futur, quel que soit le projet retenu dans la vente en cours, devra prendre en compte la valeur inestimable du domaine de Grignon, pas seulement en termes de potentiel économique mais aussi de recherche, d’enseignement et de patrimoine.
– Quels sont les derniers développements ?
Dans le cadre du déménagement d’AgroParisTech sur le plateau de Saclay, la vente du domaine de Grignon a été votée au conseil d’administration en mars 2015, à 22 votes pour, 20 contre et 2 abstentions. Depuis, un appel d’offre a été communiqué et différents acheteurs intéressés y ont répondu; mais les conditions de la vente et les projets des acheteurs ne sont pas connus, et une forte détérioration de la valeur patrimoniale et naturelle du site est à craindre. Les étudiants déplorent l’absence de consultation de la communauté, comprenant aussi les chercheurs, le personnel et les habitants de Thiverval-Grignon quant aux conditions de vente. Ils bloquent le site de Grignon depuis le mardi 16 mars, afin de faire entendre leurs revendications. Les étudiants demandent une consultation avec le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien Denormandie, lui-même ancien élève de Grignon, afin d’obtenir la réévaluation des critères de vente, et leur pondération en tenant compte des aspects patrimoniaux et environnementaux.
– Pourquoi le ministère veut-il le brader ?
Le site de Grignon a été déclaré « inutile” par le ministère, c’est-à-dire que l’État considère qu’il n’a plus d’intérêt à le conserver. Le processus de vente, piloté par la direction de l’immobilier de l’État, donc le ministère de l’économie et des finances, est axé sur la rentabilité économique, or le site de Grignon, en tant que centre de formation et de recherche, n’est pas fait pour être rentable. L’aménagement du site par des promoteurs immobiliers, avec pour objectif la rentabilité, menace le patrimoine architectural et les terres naturelles et cultivées de Grignon.
Continuer la lecture de Grignon : soutien aux étudiants qui se mobilisent !Plusieurs commissions thématiques réunissent régulièrement les Ami.e.s de la Confédération paysanne : campagne « Décidons de notre alimentation ! », marchés paysans, groupes locaux, formations, communication, Pour une autre PAC, semaine de l’agriculture paysanne, relations humain / animal ou encore sécurité sociale de l’alimentation… ; elles sont nombreuses ! Et ouvertes à tout.e adhérent.e qui souhaiterait les découvrir ou s’y investir.
Animées par un administrateur du CA national, elles se réunissent de manière plus ou moins régulière en fonction des sujets traités et des besoins, et permettent de travailler les sujets de fonds tout en tissant des liens et en s’enrichissant des expériences propres à chaque territoire. Leur travail est ensuite porté à la connaissance du CA pour contribuer au développement de l’association.
Si vous êtes intéressé.e par une ou plusieurs de ces commissions, n’hésitez pas à nous écrire à : contact@lesamisdelaconf.org
Format : conférence / débat
Dates, horaires et lieu : samedi 6 mars après-midi – en visioconférence
Intervenant·e·s : Stéphane Galais, maraîcher en agriculture biologique avec des chevaux de trait, membre de la Confédération paysanne
Modalités d’inscription
Pour vous inscrire : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLScWFJEoZZVoS_0WcLqmXJJn338k1kA579lsH60e69CZTNNgow/viewform
Pour nous contacter :
Lucile Alemany, coordinatrice
contact@lesamisdelaconf.org / 07.88.53.46.99
Contexte
Peut-on aimer les bêtes et les manger ? Cette question est au cœur de la relation humain/animal et nous partirons de l’hypothèse que OUI c’est possible.
La formation s’attachera à définir ce qu’on entend par bien-être animal, en abordant notamment le rôle central des conditions d’élevage, l’environnement et la situation des éleveurs et éleveuses.
Objectif de la formation
– Définir le bien-être animal
– Identifier les différentes conditions d’élevage et leurs conséquences sur la vie des animaux
– Avoir une vision globale des conditions d’abattage en France et des alternatives proposées par la Confédération paysanne pour aller vers un mieux-être des animaux et des éleveur·euse·s
– Mieux comprendre le rôle de l’élevage dans le façonnement des paysages et territoires
Format : visio-conférence
Dates, horaires et lieu : lundi 25 janvier de 18h à 20h
Intervenant·e·s : Jean-François Périgné, paysan de la mer et secrétaire national de la Confédération paysanne
Modalités d’inscription
Pour vous inscrire : https://forms.gle/c9JKg8pjugtFFhHeA
Pour nous contacter :
Lucile Alemany, coordinatrice
contact@lesamisdelaconf.org / 07.88.53.46.99
Contexte
Paysan·ne de la mer… Si le terme de paysan·ne est souvent rattaché au travail de la terre, l’activité des paysan·ne·s de la mer est souvent moins connue. Pourtant, elle constitue un pan entier de l’agriculture. Un riche métier à découvrir.
Objectifs de la formation :
– Découvrir les différents aspects du métier en mer
– Découvrir la spécificité de la filière mer, qui fait qu’on la retrouve à la Conf’ (ce qui n’est pas le cas de la filière bois par exemple)
– Avoir une vision globale du circuit des produits, de la mer à l’assiette
– Identifier des leviers pour promouvoir l’agriculture paysanne maritime et la faire entrer dans le circuit des AMAP
Ils s’appellent Julien, Tifenn et Jean Noël, Gwénolé, Séverine, Anthony et Mathilde, Pierre-Yves.. Ils et elles sont éleveurs, brasseurs, maraichers, ostréiculteurs, paysans-boulangers et ils nous parlent de leur métier.
Un métier riche, diversifié, où l’on ne s’ennuie jamais et où il est possible de préserver une qualité de vie, c’est ce que nous dévoilent ces 6 portraits de paysan.nes réalisés par Les Ami.e.s de la Conf’ 56.
Nous espérons qu’ils susciteront des vocations !
Plus il y aura d’Ami.es de la Conf’ pour les susciter et les accompagner, mieux nous pourrons répondre à cet enjeu !
Rejoignez-nous : lesamisdelaconf.org/nous-rejoindre/
© Réalisation : Jérémie Lusseau
Format : visio-conférence
Dates, horaires et lieu : samedi 16 janvier de 10h à 12h
Intervenant·e·s : Daniel Evain, porte-parole de la Confédération paysanne Ile-de-France et Eric Meunier, journaliste à Inf’OGM (à confirmer)
Modalités d’inscription
Pour vous inscrire : https://forms.gle/KZfx5QMMnKem4cjD8
Pour nous contacter :
Lucile Alemany, coordinatrice
contact@lesamisdelaconf.org / 07.88.53.46.99
Contexte
OGM, mutagenèse, VrtH… Que se cache-t-il sous ces mots ? Alors que la loi promulguée le 2 juin 2014 avait interdit la culture du maïs génétiquement modifié en France, les OGM sont loin d’y avoir disparu. La France continue d’en importer massivement pour nourrir le bétail et la volaille que nous retrouvons dans nos assiettes. Et près de 20000 ha de colza issus des nouvelles techniques de mutagenèse sont toujours cultivés en France.
Alors que de nombreux·ses agriculteurs et agricultrices sont pris.es dans la spirale de l’endettement et de la dépendance aux multinationales pour l’achat des machines, semences hybrides, engrais chimiques et pesticides de synthèse, de plus en plus de paysan.nes et de citoyen.nes cherchent à sauvegarder et développer les semences paysannes, reproductibles d’une année sur l’autre et assurant la diversité et la richesse de nos territoires. Comment encourager cette dynamique ?
Objectifs de la formation