Peut-on aimer les bêtes et les manger ? Cette question est au cœur de la relation humain/animal et nous partirons du postulat que OUI, c’est possible.
La formation s’attachera à définir ce qu’on entend par bien-être animal, en abordant notamment le rôle central des conditions d’élevage, l’environnement et la situation des éleveurs et éleveuses.
Objectifs de la formation :
Définir le bien-être animal
Identifier les différentes conditions d’élevage et leurs conséquences sur la vie des animaux
Avoir une vision globale des conditions d’abattage en France et des alternatives proposées par la Confédération paysanne pour aller vers un mieux-être des animaux et des éleveurs et éleveuses
Mieux comprendre le rôle de l’élevage dans le façonnement des paysages et territoires
Mieux comprendre quel rôle pourrait jouer la PAC dans la promotion du bien-être animal
Ouverte à tout adhérent / adhérente à jour de sa cotisation.
« Inutile de poursuivre la bataille des idées au sein d’un ring où les dés sont pipés. »
Face à l’atmosphère toxique qui s’est accentuée ces derniers mois sur X, Les Ami·e·s de la Confédération paysanne et 86 associations et syndicats annoncent dans une tribune publiée dans Le Monde quitter collectivement le réseau social.
Elles s’associent à l’initiative #HelloquitteX , qui incite à un départ massif et simultané de la plateforme le 20 janvier prochain, date de l’investiture de Donald Trump.
86 associations et syndicats quittent X afin de poursuivre la bataille des idées dans la dignité. Tribune rédigée par et à l’initiative d’Emmaüs France, ouverte aux signatures des associations, syndicats et fédérations de lutte contre l’exclusion, de solidarité, de défense de la dignité humaine et de l’environnement.
Nous, associations et syndicats qui agissons avec et pour les personnes touchées par la précarité, les inégalités et les atteintes aux droits humains, qui militons pour une transition écologique et solidaire, les libertés publiques et la liberté de la presse, avons pris la décision de quitter collectivement le réseau social X, le 20 janvier prochain.
Cette date n’est pas le fruit du hasard. Déjà pointé du doigt à de multiples occasions depuis sa création en 2006, les critiques à l’encontre de X – ex Twitter – sont de plus en plus nombreuses et fortes, particulièrement depuis son rachat par le milliardaire américain Elon Musk. L’absence de modération et le paramétrage des algorithmes y favorisent la prolifération des contenus haineux et la circulation de théories complotistes et climatosceptiques. Par ailleurs, X a été le théâtre de campagnes de cyberharcèlement orchestrées par l’extrême-droite dans de nombreux pays, dont les Etats-Unis et la France. Plus récemment, Elon Musk a utilisé « son » réseau social pour le mettre au profit de la campagne du candidat Trump, avec le résultat qu’on connaît, et les conséquences que nous redoutons, très probablement catastrophiques sur la vie de dizaines de millions de personnes. Sans parler de cette nouvelle digue détruite dans la préservation des valeurs d’humanisme et de respect d’autrui.
En quittant X, nous avons bien conscience de nous priver d’un canal de communication pour valoriser nos actions, nos combats, interpeller, sensibiliser… Mais cet outil, qui pouvait être appréhendé comme un nouvel espace de liberté d’expression à ses débuts, est devenu un grave danger pour celle-ci et pour le respect de la dignité des personnes. Nos causes solidaires et en faveur de la défense de l’environnement y sont invisibilisées, mais aussi caricaturées, alors même que les défis qui se présentent à nous méritent attention, réflexion, sens de la nuance et débat apaisé. Inutile de poursuivre la bataille des idées au sein d’un ring où les dés sont pipés.
Pour autant, nous ne baisserons pas les bras. Au quotidien, nous agissons en faveur des plus vulnérables, des personnes de tous âges, confessions, orientations sexuelles, nationalités ou parcours de vie. Nous innovons pour développer des projets solidaires et plus respectueux de l’environnement. Nous alertons sur les injustices sociales, les discriminations, l’inaction climatique, les atteintes à la liberté d’expression et le déferlement des fake news. Nous proposons et développons des alternatives, y compris numériques. Ces actions de terrain, ces combats politiques, ces valeurs de solidarité et d’inclusion doivent être portés dans l’espace public pour contribuer à la formation des opinions, façonner les représentations sociales et influencer les décisions des pouvoirs publics.
Il ne s’agit pas uniquement de promouvoir nos initiatives, mais de porter une parole collective en faveur des droits humains et de la justice sociale et environnementale. En effet, les discours ambiants sur la pauvreté, l’exclusion, les personnes exilées et l’écologie sont souvent biaisés. En prenant la parole, les associations peuvent déconstruire des idées reçues, lutter contre les stéréotypes. Là où certains médias traditionnels tendent à privilégier les sujets sensationnels, les associations ont la responsabilité de ramener l’attention sur des causes essentielles mais moins médiatisées. Face à la montée des populismes et leur discours de rejet, les associations doivent opposer des récits positifs, inclusifs et fondés sur le réel, la vérité, là où X est devenu une immense toile d’intox et de préjugés. Les réseaux sociaux permettent aussi de diffuser des contenus mobilisateurs, inspirants, de créer des campagnes virales et de susciter l’engagement citoyen en faveur de projets écologiques et solidaires.
Nous allons continuer à communiquer, notamment sur les autres réseaux sociaux, certes perfectibles, mais loin de présenter les mêmes travers fonctionnels et idéologiques que X. En complément de ces derniers, d’autres espaces de communication existent, peut-être plus vertueux ? Contrairement aux plateformes traditionnelles où les règles sont imposées de manière centralisée, Bluesky et Mastodon permettent aux utilisateurs et aux communautés de choisir ou de créer leurs propres règles de modération. Là aussi, tout ne sera peut-être pas parfait, mais cela vaut la peine d’essayer.
C’est la raison pour laquelle nous nous associons à l’initiative « Hello quitte X », qui permet à chacune et chacun (organisations de la société civile, médias, politiques, entreprises, influenceurs, citoyennes et citoyens…) de quitter X ou d’y cesser son activité, pour aller vers d’autres plateformes, à l’aide d’outils de migrations qui permettent de conserver tous les threads et followers. Encore une fois, nous ne baisserons pas les bras. Parce qu’une société ne peut évoluer dans le bon sens que si les voix de celles et ceux qui défendent l’humain et la planète sont entendues et écoutées.
Signataires :
AC! Agir ensemble contre le chômage, René Seibel, trésorier national
« La situation de Mayotte est catastrophique. L’île est rasée, tout est par terre. Plus de 200 décès pour le moment. Le courant est rétabli seulement dans la zone de Mamoudzou. Depuis samedi hors Mamoudzou, pas d’eau potable ni d’électricité ni réseaux. Il est très difficile d’avoir des nouvelles des paysans, de leur état de santé ainsi que de leurs familles avant même de faire l’inventaire des dégâts subis sur leurs fermes ».
Voici les mots forts de Saïd Anthoumani, président de la Confédération paysanne à Mayotte et président de la Chambre d’Agriculture et de la Pêche de Mayotte.
Nous exprimons tout notre soutien et solidarité à nos collègues paysan·nes et pêcheurs à Mayotte, leurs familles et toute la population dans ce moment dramatique.
Le plus urgent pour éviter la famine sur l’île, pour l’ensemble de la population qui dépasse largement les 320 000 habitants recensés, est de dégager les accès avec du matériel d’élagage, aujourd’hui très insuffisant, et de fournir eau et aliments. Il est nécessaire aussi d’encadrer strictement les pratiques de la grande distribution qui ne peuvent profiter de la situation au détriment des populations qui font face à la faim et à des besoins vitaux.
Nous nous joignons aux paysan·nes, syndicat et chambre d’Agriculture de Mayotte pour appeler à la solidarité nationale. L’enjeu est bien de répondre à l’urgence humanitaire et de soutenir l’agriculture mahoraise essentielle pour l’alimentation locale.
Notre réseau se mobilise pour accompagner les paysannes et paysans mahorais, leurs familles et plus largement la population de Mayotte sur ces questions d’agriculture et alimentation.
L’urgence absolue c’est d’accéder aux maisons, aux parcelles… Dans un premier temps nos camarades ont besoin d’une quarantaine de tronçonneuses.
Pour la suite, Saïd Anthoumani précise la situation et les besoins : « Il faut 6 mois à un plant de manioc et 11 à 12 mois à un bananier pour produire. Il sera donc primordial de nourrir la population durant au moins ce laps de temps et, au plus vite, d’accompagner la relance de l’agriculture et de la pêche« .
Votre soutien est précieux pour faire face à l’urgence et relancer l’agriculture !
L’intégralité des dons sera versée à la Confédération paysanne de Mayotte (Confédération départementale des exploitants agricoles de Mayotte (CDEAM).
N’hésitez pas à relayer largement cet appel, par mail et via nos différents réseaux :
Qu’est-ce que la PAC (politique agricole commune) et comment cet outil européen de financement de l’agriculture dirige-t-il les modèles agricoles aujourd’hui ? La réforme de cette politique apparaît comme l’opportunité majeure pour toute une génération de réinsuffler des perspectives d’avenir pour le secteur agricole français, tout en répondant aux multiples attentes sociétales en matière d’alimentation, d’emploi, de bien-être animal, d’environnement, de santé, de respect des paysans des pays en développement, ainsi que de luttes contre les changements climatiques, contre l’artificialisation et l’accaparement des terres. Mais comment imaginer ensemble ce vers quoi nous voudrions tendre sur nos territoires ? Quel levier pourrait constituer la PAC pour accompagner le renouvellement des générations et promouvoir des installations paysannes nombreuses ?
Objectifs de la formation
Connaître l’historique de la PAC et de sa mise en place
Comprendre en quoi elle influe sur les modèles agricoles
Échanger autour des conséquences de la PAC au niveau local
Comprendre en quoi la PAC pourrait être un levier pour des installations paysannes nombreuses
Ouverte à tout adhérent / adhérente à jour de sa cotisation.
Dans le contexte agricole et alimentaire actuel et face à une précarité grandissante de toutes parts, on entend de plus en plus parler de sécurité sociale de l’alimentation (SSA). Si la proposition semble porteuse et permettrait d’appréhender l’ensemble du système de l’alimentation, une question persiste : oui mais comment la financer ?
Cette formation, en lien avec le précédent module plus généraliste sur l’idée même de SSA, propose de creuser cette question du financement et les différentes options étudiées actuellement. De manière plus large, il s’agira également d’appréhender comment la PAC pourrait permettre son développement et financement.
Objectifs de la formation :
Prendre connaissance des différentes pistes de financement envisagées
Comprendre leurs mécanismes
Être capable d’en parler publiquement grâce à quelques notions clés
Comprendre le rôle que pourrait jouer la PAC dans son développement
Ouverte à tout membre des Ami.e.s de la Confédération paysanne, de Terre de Liens Ile-de-France ou du Réseau AMAP Ile-de-France, à jour de sa cotisation
Ce jeudi 5 décembre, des paysans et paysannes de la Confédération paysanne manifestaient devant le Grand Palais à Paris pour y dénoncer les accords de libre-échange et l’accord UE-Mercosur tout juste signé.
Alors qu’ils se dispersaient pacifiquement, 5 d’entre eux ont été violemment interpellés par la Brav-M.
Voilà ce qui se passe quand on s’attaque à la finance et aux multinationales de l’agrobusiness ; lorsque l’on pointe du doigt ceux-là même qui se gavent sur le dos des paysan·nes.
Samedi 7 décembre matin, les Ami·e·s de la Conf’ étaient présents dans plusieurs villes pour manifester leur soutien aux paysan·nes, notamment à 2 d’entre eux, déférés au tribunal de Paris (TGI). Parmi les témoignages reçus pour l’instant :
En Savoie : 150 personnes et des agriculteurs de Savoie, Haute Savoie, Isère se sont retrouvés à Chambéry. 2h de rassemblement sous une pluie battante avec plusieurs interventions de soutien.
En Indre-et-Loire,une lettre ouverte des Ami·e·s de la Conf’ 37 adressée à leurs députés, que nous pouvons adapter et répliquer dans tous les départements. Pour cela, rapprochez-vous de votre référent·e local·e.
Suite à cette mobilisation, les deux paysans ont évité la comparution immédiate. Rendez-vous au procès !
D’ici là, partout en France, interpellons nos députés !
« Nous, citoyennes et citoyens, exigeons que notre société prenne soin de celles et ceux qui nous nourrissent et protègent notre terre. Aussi nous vous remercions de soutenir ouvertement ces paysans. Nous vous demandons de dénoncer publiquement la criminalisation des syndicalistes, des écologistes et les violences policières associées à cette criminalisation, ainsi que le manque de revenus des paysans pénalisés par les accords de libre-échange, auquel celui du Mercosur contribue. »
En France, on confond aide alimentaire, nécessaire dans l’urgence, et accès à l’alimentation. Pourtant, malgré sa nécessité actuelle, l’aide alimentaire est source de grandes violences, pour les personnes y ayant recours comme pour les bénévoles. Certains travaux récents préconisent ainsi de la dépasser, en développant des formes d’accès durables à l’alimentation. L’objectif : garantir à toutes et tous l’accès à une alimentation choisie. Quel rôle de nos organisations, lesquelles sont des acteurs du développement agricole et de la transition agroécologique, pour faire appliquer le droit à l’alimentation et mettre en place une sécurité sociale de l’alimentation ? Où en est-on en France ? Comment la PAC pourrait constituer un levier pour sa mise place ?
Objectifs de la formation :
Saisir les enjeux que recouvre l’aide alimentaire
Avoir un aperçu des différentes pistes proposées pour en sortir et assurer une alimentation choisie à toutes et tous
Avoir un retour sur les projets de loi en cours et le financement d’expérimentations locales
Avoir un état des lieux de ce qui existe au niveau européen & des leviers PAC qui pourraient promouvoir la SSA
Échanger et faire évoluer ces réflexions
Ouverte à tout adhérent / adhérente à jour de sa cotisation.
A travers ces 7 fiches thématiques, les Ami.e.s de la Confédération paysanne vous proposent quelques pistes pour mieux décrypter la PAC et son lien avec nos quotidiens.
Prix, santé, alimentation, territoires, renouvellement des générations et installations paysannes, énergie, ou encore « Comment agir sur les instances de décision de la PAC ? » : autant d’angles pour mieux saisir les enjeux et savoir par quel bout commencer !
Lancement d’une dynamique locale Ami.e.s, tenue de stand à l’occasion de divers évènements… Vous avez été plusieurs à nous demander ce que nous aurions comme documentation / matériel disponible pour présenter les Ami.e.s et nos combats communs avec la Conf’.
Eh bien le voici : le catalogue de doc et matériel divers à disposition des Ami.e.s !
Affiche et Kits de notre campagne « Décidons de notre alimentation », BD autour de l’agriculture paysanne, banderoles, drapeaux, T-Shirt, plaquette de présentation des Ami.e.s, autocollants, vidéos, catalogue de formations, 4 pages de la Conf’… Tout est indiqué sur ce catalogue !
Parce que l’agriculture nous concerne toutes et tous, parce que l’alimentation est l’affaire de toutes et tous, nous, les Ami·e·s de la Confédération paysanne, voulons que l’avenir de l’agriculture soit débattu publiquement.
Nous appelons les citoyens et citoyennes à nous rejoindre et à s’associer massivement aux luttes paysannes. Ici et ailleurs ! Maintenant et demain ! Généralisons ensemble l’agriculture paysanne qui assume sa vocation nourricière, tout en assurant l’autonomie de ses travailleurs et travailleuses, ainsi que le maintien des équilibres écosystémiques. Soutenons la Confédération paysanne pour stopper la disparition des fermes et pour installer à terme 1 million de paysan·nes.
Nous n’acceptons pas que le monde agricole soit isolé du reste de la société. L’agriculture est un sujet trop important pour être laissé aux mains de celles et de ceux qui nous ont conduits dans une crise structurelle sans fin et dans l’impasse écologique, économique, et sociale !
Les paysannes et paysans installé·es en agriculture paysanne prouvent tous les jours, depuis des décennies, qu’il est possible de nourrir les citoyen·nes avec des produits de saison et de qualité, en préservant la santé et les milieux de vie, et en redonnant de l’attractivité au métier. Activité économique ancrée dans les territoires, l’agriculture paysanne est rémunératrice, participe au dynamisme social des campagnes, et assure la souveraineté alimentaire. Elle est pourtant ignorée par les politiques publiques.
Malgré une mobilisation massive des paysannes et paysans, et des citoyennes et citoyens qui les soutiennent, les annonces du gouvernement, sous la pression de la FNSEA, ne font que confirmer et accélérer le modèle agricole agro-industriel mortifère à l’origine de la crise actuelle. L’opération de communication du président Macron au Salon de l’Agriculture a souligné l’absence de cap ambitieux pour une agriculture répondant aux enjeux de revenus pour les paysan·nes, d’alimentation de qualité pour toutes et tous, de préservation des ressources et de la biodiversité, de lutte contre le dérèglement climatique en France et en Europe. Le résultat en est accablant : 100 000 fermes ont disparu ces dix dernières années en France alors que l’agriculture paysanne est la seule en capacité de nourrir sainement et d’installer des paysan·nes nombreux et nombreuses. Les gouvernants successifs n’entendent que les tenants du système. Ils sont le porte-voix du complexe agro-industriel et ce, dans un contexte de déni démocratique institutionnalisé, ignorant toujours le pluralisme agricole, comme le confirment les règles d’élections aux chambres d’agriculture. Les circuits institutionnels sont verrouillés, tant en France, qu’au sein de l’Union européenne et à l’international.
La Confédération paysanne, seul syndicat français à défendre l’agriculture paysanne, porte un projet de société fédérateur, solidaire et durable, que nous soutenons. Nos luttes ont fait émerger des questions d’intérêt général essentielles : l’industrialisation de l’agriculture et de l’élevage, la malbouffe, les OGM, l’iniquité des accords de libre-échange, l’accaparement privé des ressources naturelles, notamment de l’eau (mégabassines). A l’inverse de ces dérives, nous défendons l’accès de toutes et de tous à une alimentation choisie et de qualité (Sécurité Sociale de l’Alimentation), la santé des travailleurs, le bien-être animal, un commerce agricole maîtrisé et une gestion raisonnable et concertée des ressources naturelles.
Notre responsabilité commune est immense ! Nous avons besoin de vous pour rompre avec le modèle agricole productiviste dont les limites sont aujourd’hui visibles et connues de toutes et tous. Vous pouvez participer à la sortie par le haut de cette crise exceptionnelle. Nous comptons sur vous, par vos mobilisations, par vos adhésions et par vos dons. Paysannes, paysans, citoyennes, citoyens, reprenons la main !Il est possible et urgent de modifier le cours de l’histoire. Le modèle agricole n’évoluera que si nous unissons nos forces. Puisque nous finançons tous l’agriculture, par nos impôts, notamment via la Politique Agricole Commune – PAC – (125 euros par an et par habitant·e), faisons entendre nos voix et décidons enfin de notre alimentation !
Ensemble, exigeons fermement :
Au niveau national :
La création d’un collège citoyen dans chaque chambre d’agriculture pour plus de démocratie sur les questions liées à l’alimentation,
La proportionnelle intégrale au sein des chambres d’agriculture, pour assurer une véritable pluralité syndicale permettant l’expression et la participation de toutes les sensibilités au sein de cette instance,
L’accompagnement à la restructuration des fermes pour permettre la transmission et l’installation massive en agriculture paysanne,
Le conditionnement des aides à l’installation aux pratiques paysannes et agroécologiques,
Un prix de vente plancher qui couvre les coûts de production, le financement de la protection sociale, et un revenu digne aux paysan·nes,
La protection et le partage juste des ressources et des communs,
Une loi sur le droit à l’alimentation mettant en place une Sécurité Sociale de l’Alimentation
L’intégration dans le droit français de La Déclaration des Nations unies sur les droits des paysan·nes et des autres personnes travaillant dans les zones rurales (UNDROP)
Au niveau européen :
La transformation radicale de la distribution des aides de la PAC par l’arrêt des aides à l’hectare au profit d’aides à l’actif et d’aides pour financer la transition agroécologique et enrayer la concentration du foncier agricole,
Le non-subventionnement des productions à vocation énergétique (méthanisation et agrocarburant), qui détournent une partie des terres arables de la production de nourriture pour les humain·es,
Un accompagnement massif à la sortie des pesticides et des engrais de synthèse,
L’harmonisation des règles environnementales, sociales, fiscales et économiques au sein de l’UE au mieux disant.
Au niveau international :
Une réforme profonde des règles du commerce international gérées actuellement par l’OMC et la sortie des accords de libre-échange pour rétablir de la régulation dans les marchés agricoles et permettre la mise en place d’une souveraineté alimentaire pour tous les pays. La nourriture n’est pas une marchandise comme une autre !
Vous voulez rester informés sur toutes ces luttes ? Abonnez-vous à Campagnes solidaires !
Vous êtes paysan·nes installé·es ? Rejoignez la Confédération paysanne et votez pour ses listes aux prochaines élections professionnelles des chambres d’agriculture en janvier 2025 !
Vous êtes porteur / porteuse de projet ou avez une ferme à transmettre ? Contactez la FADEAR !