« La situation de Mayotte est catastrophique. L’île est rasée, tout est par terre. Plus de 200 décès pour le moment. Le courant est rétabli seulement dans la zone de Mamoudzou. Depuis samedi hors Mamoudzou, pas d’eau potable ni d’électricité ni réseaux. Il est très difficile d’avoir des nouvelles des paysans, de leur état de santé ainsi que de leurs familles avant même de faire l’inventaire des dégâts subis sur leurs fermes ».
Voici les mots forts de Saïd Anthoumani, président de la Confédération paysanne à Mayotte et président de la Chambre d’Agriculture et de la Pêche de Mayotte.
Nous exprimons tout notre soutien et solidarité à nos collègues paysan·nes et pêcheurs à Mayotte, leurs familles et toute la population dans ce moment dramatique.
Le plus urgent pour éviter la famine sur l’île, pour l’ensemble de la population qui dépasse largement les 320 000 habitants recensés, est de dégager les accès avec du matériel d’élagage, aujourd’hui très insuffisant, et de fournir eau et aliments. Il est nécessaire aussi d’encadrer strictement les pratiques de la grande distribution qui ne peuvent profiter de la situation au détriment des populations qui font face à la faim et à des besoins vitaux.
Nous nous joignons aux paysan·nes, syndicat et chambre d’Agriculture de Mayotte pour appeler à la solidarité nationale. L’enjeu est bien de répondre à l’urgence humanitaire et de soutenir l’agriculture mahoraise essentielle pour l’alimentation locale.
Notre réseau se mobilise pour accompagner les paysannes et paysans mahorais, leurs familles et plus largement la population de Mayotte sur ces questions d’agriculture et alimentation.
L’urgence absolue c’est d’accéder aux maisons, aux parcelles… Dans un premier temps nos camarades ont besoin d’une quarantaine de tronçonneuses.
Pour la suite, Saïd Anthoumani précise la situation et les besoins : « Il faut 6 mois à un plant de manioc et 11 à 12 mois à un bananier pour produire. Il sera donc primordial de nourrir la population durant au moins ce laps de temps et, au plus vite, d’accompagner la relance de l’agriculture et de la pêche« .
L’intégralité des dons sera versée à la Confédération paysanne de Mayotte (Confédération départementale des exploitants agricoles de Mayotte (CDEAM).
N’hésitez pas à relayer largement cet appel, par mail et via nos différents réseaux :
Ce jeudi 5 décembre, des paysans et paysannes de la Confédération paysanne manifestaient devant le Grand Palais à Paris pour y dénoncer les accords de libre-échange et l’accord UE-Mercosur tout juste signé.
Alors qu’ils se dispersaient pacifiquement, 5 d’entre eux ont été violemment interpellés par la Brav-M.
Voilà ce qui se passe quand on s’attaque à la finance et aux multinationales de l’agrobusiness ; lorsque l’on pointe du doigt ceux-là même qui se gavent sur le dos des paysan·nes.
Samedi 7 décembre matin, les Ami·e·s de la Conf’ étaient présents dans plusieurs villes pour manifester leur soutien aux paysan·nes, notamment à 2 d’entre eux, déférés au tribunal de Paris (TGI). Parmi les témoignages reçus pour l’instant :
En Savoie : 150 personnes et des agriculteurs de Savoie, Haute Savoie, Isère se sont retrouvés à Chambéry. 2h de rassemblement sous une pluie battante avec plusieurs interventions de soutien.
En Indre-et-Loire,une lettre ouverte des Ami·e·s de la Conf’ 37 adressée à leurs députés, que nous pouvons adapter et répliquer dans tous les départements. Pour cela, rapprochez-vous de votre référent·e local·e.
Suite à cette mobilisation, les deux paysans ont évité la comparution immédiate. Rendez-vous au procès !
D’ici là, partout en France, interpellons nos députés !
« Nous, citoyennes et citoyens, exigeons que notre société prenne soin de celles et ceux qui nous nourrissent et protègent notre terre. Aussi nous vous remercions de soutenir ouvertement ces paysans. Nous vous demandons de dénoncer publiquement la criminalisation des syndicalistes, des écologistes et les violences policières associées à cette criminalisation, ainsi que le manque de revenus des paysans pénalisés par les accords de libre-échange, auquel celui du Mercosur contribue. »
Lancement d’une dynamique locale Ami.e.s, tenue de stand à l’occasion de divers évènements… Vous avez été plusieurs à nous demander ce que nous aurions comme documentation / matériel disponible pour présenter les Ami.e.s et nos combats communs avec la Conf’.
Eh bien le voici : le catalogue de doc et matériel divers à disposition des Ami.e.s !
Affiche et Kits de notre campagne « Décidons de notre alimentation », BD autour de l’agriculture paysanne, banderoles, drapeaux, T-Shirt, plaquette de présentation des Ami.e.s, autocollants, vidéos, catalogue de formations, 4 pages de la Conf’… Tout est indiqué sur ce catalogue !
Parce que l’agriculture nous concerne toutes et tous, parce que l’alimentation est l’affaire de toutes et tous, nous, les Ami·e·s de la Confédération paysanne, voulons que l’avenir de l’agriculture soit débattu publiquement.
Nous appelons les citoyens et citoyennes à nous rejoindre et à s’associer massivement aux luttes paysannes. Ici et ailleurs ! Maintenant et demain ! Généralisons ensemble l’agriculture paysanne qui assume sa vocation nourricière, tout en assurant l’autonomie de ses travailleurs et travailleuses, ainsi que le maintien des équilibres écosystémiques. Soutenons la Confédération paysanne pour stopper la disparition des fermes et pour installer à terme 1 million de paysan·nes.
Nous n’acceptons pas que le monde agricole soit isolé du reste de la société. L’agriculture est un sujet trop important pour être laissé aux mains de celles et de ceux qui nous ont conduits dans une crise structurelle sans fin et dans l’impasse écologique, économique, et sociale !
Les paysannes et paysans installé·es en agriculture paysanne prouvent tous les jours, depuis des décennies, qu’il est possible de nourrir les citoyen·nes avec des produits de saison et de qualité, en préservant la santé et les milieux de vie, et en redonnant de l’attractivité au métier. Activité économique ancrée dans les territoires, l’agriculture paysanne est rémunératrice, participe au dynamisme social des campagnes, et assure la souveraineté alimentaire. Elle est pourtant ignorée par les politiques publiques.
Malgré une mobilisation massive des paysannes et paysans, et des citoyennes et citoyens qui les soutiennent, les annonces du gouvernement, sous la pression de la FNSEA, ne font que confirmer et accélérer le modèle agricole agro-industriel mortifère à l’origine de la crise actuelle. L’opération de communication du président Macron au Salon de l’Agriculture a souligné l’absence de cap ambitieux pour une agriculture répondant aux enjeux de revenus pour les paysan·nes, d’alimentation de qualité pour toutes et tous, de préservation des ressources et de la biodiversité, de lutte contre le dérèglement climatique en France et en Europe. Le résultat en est accablant : 100 000 fermes ont disparu ces dix dernières années en France alors que l’agriculture paysanne est la seule en capacité de nourrir sainement et d’installer des paysan·nes nombreux et nombreuses. Les gouvernants successifs n’entendent que les tenants du système. Ils sont le porte-voix du complexe agro-industriel et ce, dans un contexte de déni démocratique institutionnalisé, ignorant toujours le pluralisme agricole, comme le confirment les règles d’élections aux chambres d’agriculture. Les circuits institutionnels sont verrouillés, tant en France, qu’au sein de l’Union européenne et à l’international.
La Confédération paysanne, seul syndicat français à défendre l’agriculture paysanne, porte un projet de société fédérateur, solidaire et durable, que nous soutenons. Nos luttes ont fait émerger des questions d’intérêt général essentielles : l’industrialisation de l’agriculture et de l’élevage, la malbouffe, les OGM, l’iniquité des accords de libre-échange, l’accaparement privé des ressources naturelles, notamment de l’eau (mégabassines). A l’inverse de ces dérives, nous défendons l’accès de toutes et de tous à une alimentation choisie et de qualité (Sécurité Sociale de l’Alimentation), la santé des travailleurs, le bien-être animal, un commerce agricole maîtrisé et une gestion raisonnable et concertée des ressources naturelles.
Notre responsabilité commune est immense ! Nous avons besoin de vous pour rompre avec le modèle agricole productiviste dont les limites sont aujourd’hui visibles et connues de toutes et tous. Vous pouvez participer à la sortie par le haut de cette crise exceptionnelle. Nous comptons sur vous, par vos mobilisations, par vos adhésions et par vos dons. Paysannes, paysans, citoyennes, citoyens, reprenons la main !Il est possible et urgent de modifier le cours de l’histoire. Le modèle agricole n’évoluera que si nous unissons nos forces. Puisque nous finançons tous l’agriculture, par nos impôts, notamment via la Politique Agricole Commune – PAC – (125 euros par an et par habitant·e), faisons entendre nos voix et décidons enfin de notre alimentation !
Ensemble, exigeons fermement :
Au niveau national :
La création d’un collège citoyen dans chaque chambre d’agriculture pour plus de démocratie sur les questions liées à l’alimentation,
La proportionnelle intégrale au sein des chambres d’agriculture, pour assurer une véritable pluralité syndicale permettant l’expression et la participation de toutes les sensibilités au sein de cette instance,
L’accompagnement à la restructuration des fermes pour permettre la transmission et l’installation massive en agriculture paysanne,
Le conditionnement des aides à l’installation aux pratiques paysannes et agroécologiques,
Un prix de vente plancher qui couvre les coûts de production, le financement de la protection sociale, et un revenu digne aux paysan·nes,
La protection et le partage juste des ressources et des communs,
Une loi sur le droit à l’alimentation mettant en place une Sécurité Sociale de l’Alimentation
L’intégration dans le droit français de La Déclaration des Nations unies sur les droits des paysan·nes et des autres personnes travaillant dans les zones rurales (UNDROP)
Au niveau européen :
La transformation radicale de la distribution des aides de la PAC par l’arrêt des aides à l’hectare au profit d’aides à l’actif et d’aides pour financer la transition agroécologique et enrayer la concentration du foncier agricole,
Le non-subventionnement des productions à vocation énergétique (méthanisation et agrocarburant), qui détournent une partie des terres arables de la production de nourriture pour les humain·es,
Un accompagnement massif à la sortie des pesticides et des engrais de synthèse,
L’harmonisation des règles environnementales, sociales, fiscales et économiques au sein de l’UE au mieux disant.
Au niveau international :
Une réforme profonde des règles du commerce international gérées actuellement par l’OMC et la sortie des accords de libre-échange pour rétablir de la régulation dans les marchés agricoles et permettre la mise en place d’une souveraineté alimentaire pour tous les pays. La nourriture n’est pas une marchandise comme une autre !
Vous voulez rester informés sur toutes ces luttes ? Abonnez-vous à Campagnes solidaires !
Vous êtes paysan·nes installé·es ? Rejoignez la Confédération paysanne et votez pour ses listes aux prochaines élections professionnelles des chambres d’agriculture en janvier 2025 !
Vous êtes porteur / porteuse de projet ou avez une ferme à transmettre ? Contactez la FADEAR !
Des groupes locaux voient le jour ici et là, parfois structurés en association, parfois de manière plus informelle. En parallèle, un réseau réunissant les référents locaux se développe ! Vous souhaitez rejoindre un groupe en place, vous lancer ou simplement vous informer ? C’est par là !
Dans un contexte de profonde détresse des agriculteurs et de poursuite des accords de libre-échange, Les Ami.e.s de la Confédération paysanne prennent la mesure de l’urgence et invitent à se joindre pacifiquement aux mobilisations de la Confédération paysanne et à soutenir le mouvement partout en France.
Les mots d’ordre : « Un revenu digne pour tous les paysans et paysannes » et « Rompre avec le libre-échange ».
Merci de vous rapprocher de votre Conf’ départementale (pas d’initiative propre uniquement portée par les Ami.e.s), via votre référent local s’il en existe dans votre département, ou via l’association nationale des Ami.e.s (contact@lesamisdelaconf.org)pour rester bien en phase avec la stratégie déployée, et de vous tenir à distance des zones de frottement où il y aurait risque de violence.
N’hésitez à venir parés de drapeaux Ami.e.s, fanions, et documentation type « Nouveau 4 pages « spécial Élections européennes » !
Pensez à prendre des photos et envoyez-les nous pour visibiliser le mouvement et le soutien des Ami.e.s auprès des Conf’ !
Soyons nombreux et nombreuses pour porter les messages de la Conf’, revendiquer la transformation de notre modèle agricole et alimentaire, par une mise en place effective et généralisée de l’Agriculture paysanne !
🚴 Les week-ends des 18 & 19 février et 25 & 26 février, 4 randos-vélos et la visite de 6 fermes sont proposées en Ile-de-France, dans le cadre du Salon à la ferme de la Confédération paysanne et des Semaines de l’Agriculture paysanne dans les universités et grandes écoles coordonnées par les Ami.e.s de la Confédération paysanne. Alors, prenons le train ensemble et pédalons dans la bonne humeur à la rencontre de paysans et paysannes de notre région, dans le Val de Marne, l’Essonne et la Seine-et-Marne ! Comme en 2021 et 2022, ces randos-vélos sont organisées et guidées par Les Ami.e.s de la Confédération paysanne et Mieux se déplacer à bicyclette (MDB).
Merci de vous inscrire ici https://framaforms.org/randos-velos-salon-a-la-ferme-2023-1644680179 et n’oubliez pas ni vos gants ni votre pique-nique pour un moment convivial quand les randos-vélos et visites sont sur la journée ! Il est également conseillé de venir avec un vélo en bon état et la pompe associée au cas où.
En Ile-de-France :
Programme et itinéraires des 4 randos-vélos :
Samedi 18/02 – Rando-vélo de 27,5 km et visite de 2 fermes vers Fontainebleau (77) Avec Ariane des Ami.e.s de la Conf’ et Patrick de MDB
Départ de Gare de Lyon (surface) : 2 options de trains –TER Bourgognedépart à 8h46 (direction Laroche-Migennes ; arrivée 9h32 à Moret-Veneux-Les Sablons – où il y a plus de place pour les vélos dans un compartiment – accessible avec le passe Navigo) ou Transilien R départ à 9h16 (arrivée à 10h06 à Moret-Veneux-les-Sablons)
10h10 Rdv à la gare de Moret-Veneux-les-Sablons pour départ vers la première ferme
Trajet à vélo de 5 km
10h40 arrivée au Jardin Les Beaux Ares du Furieux temps, rue des Vignes 77250 Montarlot (commune de Moret-Loing-et-Orvanne)
Visite et rencontre avec Clothilde(maraîchage, plantes à parfum, aromatiques et médicinales)
12h : départ des Beaux Ares pour la deuxième ferme
Vers 16h45-17h : arrivée à la gare de Moret-Veneux-les-Sablons (train à 16h53 ou 17h53 Transilien R vers Gare de Lyon – durée : 50 minutes / ou 17h25 en TER Corail – durée 48 minutes – plus de place pour les vélos dans un compartiment)
Samedi 25/02 – Rando-vélo de 18 km et visite d’une ferme à Mandres-les-Roses (94)Avec Eudora et Dorian des Ami.e.s de la Conf’ et Yves de MDB
Visite de la Ferme bio du plateau Briard en aviculture biologique, témoignages sur l’agriculture paysanne et l’élevage paysan en plein-air (exposition)
16h30 : départ pour la Gare de Boissy-St-Léger
Trajet à vélo de 7 km
RER A pour Paris toutes les 10 minutes
Dimanche 26/02 – Rando-vélo de 20 km et visite d’une ferme collective à Liverdy-en-Brie (77)Avec Eudora des Ami.e.s de la Conf’ et Yves de MDB
Option 1 avec pique-nique : départ à 12h17 de Gare de l’Est (ligne P du Transilien direction Coulommiers) – arrivée 12h54 à la Gare de Tournan et pique-nique à l’Arboretum Château du Val des Dames
Option 2 sans pique-nique : départ à 13h17 de Gare de l’Est (ligne P du transition direction Coulommiers – arrivée à 13h54 à la Gare de Tournan)
Rdv 14h00 à la Gare de Tournan pour le départ vers la ferme
14h45 : Visite des différentes ateliers de la Ferme collective de Rétal à Liverdy-en-Brie : maraîchage, plantes à parfum, aromatiques et médicinales, ovins, grandes cultures en agriculture biologique
16h30 au plus tôt (ou un peu plus tard selon volonté des participants) : départ de la ferme pour Tournan
Trajet à vélo de 10 km (même itinéraire qu’à l’aller)
Vers 17h15 : départ de la gare de Tournan pour retour sur Paris (Transilien P à 17h13 ou 18h13 pour Gare de l’Est, ou RER E à 17h22, 17h53 ou 18h22 pour Magenta)
Dimanche 26/02 – Rando-vélo de 26 km et visite de 2 fermes vers Etampes (91) Avec Brigitte et Dorian (à confirmer) des Ami.e.s de la Conf’ et Daniel de MDB
10h10 : Rdv Gare d’Austerlitz (surface) – départ à 10h29 : train TER Centre Paris-Orléans (accessible avec carte Navigo ou billet origine destination Ile-de-France à acheter par exemple en gare d’Austerlitz souterraine RER C)
11h13 : arrivée à Monnerville.
Trajet à vélo de 3 km
11h30 : arrivée à la Ferme Sapousse, 31D rue de Granville à Pussay.
11h30 : visite et rencontre avec Florent et Sylvie (maraichage, plantes aromatiques et médicinales, miel, fruits)
13h : pique-nique
14h : départ de la ferme Sapousse
Trajet à vélo 15 km
15h : rencontre avec Vincent et visite de la cressonnière Ça coule de source (cresson de fontaine), 1 Prairie du moulin veau, 91780 Chalo-Saint-Mars
16h30 : départ pour Étampes.
Trajet à vélo 8 km de voie verte
17h : arrivée à la gare de Saint Martin d’Étampes (terminus – on a du temps pour charger les vélos, mais on accède au quai par un escalier assez raide.), RER C pour Paris à 16h56, 17h26, 17h56, 1 train toutes les 1/2h, 58 minutes de trajet pour Paris-Austerlitz.
Au plaisir de vous retrouver pour un bol d’air frais et des rencontres intéressantes ! Quelques produits pourront également être achetés sur les fermes. N’hésitez pas à partager cette info et à nous contacter pour toute question.
Eudora pour les Ami.e.s de la Confédération paysanne et Yves et Patrick pour MDB Contact téléphonique : Eudora 06 50 99 65 86
Dans la Marne :
Rando-vélo avec Véloxygene, jusqu’à Houdilcourt et visite de fermes et rencontre de Jonathan, paysan boulanger de la Marne, membre de la Confédération paysanne
10 janvier [AgroParisTech] : Ciné-débat sur « Tous au Larzac ». Infos & inscriptions ICI.
12 janvier [AgroParisTech] : Conférence/débat sur « Les enjeux autour du foncier ». Infos & inscriptions ICI.
28 & 29 janvier [Sciences Po Paris] : chantier à la ferme de Toussac (caprins et fromagers), au Champ des possibles
6 février [Sciences Po Paris] : Dégustation de produits et discussions // Fresque agriali // Marchés paysans
10 février [Université Paris 8] : Ciné-débat « Tous au Larzac ». En présence de Jean Azan, Ami de la Conf’, ex-Comité Larzac
10 février [Sciences Po Paris] : Projection du documentaire Douce France, de Geoffrey Couanon (1h30) et discussions libres. Pour s’inscrire (17 places de personnes externes à sciences po) : https://forms.gle/aPuA7httPpTvuKHv9
14 février [Sciences Po – campus Reims] : Conférence – discussion « Militantisme écologiste : un retour à la terre ? »
15 février [Sciences Po Paris] : Conférence-débat « Les terres agricoles, des terres convoitées ». Pour s’inscrire (13 places de personnes externes à sciences po) : https://forms.gle/Fpfmq1uZ3DFCqdAV8
16 février [Nanterre / AgroParisTech] : Conférence débat « Une agriculture durable contre la précarité alimentaire : le droit à une alimentation choisie – Vers une sécurité sociale de l’alimentation ».
17 février [Sciences Po – campus Reims] : Disco-soupe et rencontre avec divers acteurs de l’alimentation autour d’un moment convivial
18 février [Rando-vélo] : vers Fontainebleau. Infos ci-dessous.
19 février [Sciences Po – campus Reims] : A la rencontre de paysans et paysannes de la Marne – Randos-vélos et visites de fermes
21 février [Sciences Po – campus de Reims] : « Regards croisés sur l’agroforesterie : Afrique – Europe partant du documentaire «L’Homme qui a stoppé le désert »
23 février [Nanterre / AgroParisTech] : Projection-débat autour du documentaire « Bocage, mon beau souci » En présence de sa réalisatrice, Alice Bourgeois, Et de Julien Gaillard, doctorant sur « Les mises en mémoires et la patrimonialisation de Notre Dame des Landes »
Envoyez vos photos avant le 20 février : ccphotoisaramap.sap@gmail.com Elles devront être accompagnées d’une description avec le lieu, la date et l’histoire en lien avec l’agriculture paysanne. Tout le monde sera invité à voter sur le compte de ISARAMAP : https://instagram.com/isaramap?igshid=YmMyMTA2M2Y= Le ou la gagnante recevra un panier garnie de produits venant des producteurs d’ISARAMAP !
Nous sommes un collectif de riverains habitant au Folgoët, commune du Nord Finistère. Nous sommes des familles habitant sur un périmètre de protection de captage d’eau potable créé en 1997.
Pour certains, nous étions propriétaires de terres agricoles qui ont été préemptées pour la création du périmètre de protection du captage (PPC) afin de faire diminuer le taux de nitrates dans l’eau potable en deçà de 50mg/L. Il y avait trois agriculteurs (trois légumiers) en activité dans notre village, dont un maraîcher en agriculture biologique. Les activités agricoles, y compris l’agriculture biologique, ne sont plus autorisées par l’arrêté préfectoral régissant le PPC (voir arrêté préfectoral N° 2007-0564 du 18 mai 2007). Un agriculteur a conservé ces terres, les deux autres les ont cédées. Ces terres appartiennent aujourd’hui à la Communauté de Communes. Elles sont classées en zone naturelle et sont maintenues en herbe par la Communauté des Communes qui les louent à des agriculteurs locaux. Des contraintes strictes nous sont imposées également depuis 1997, en tant qu’habitants sur ce périmètre de protection de captage.