[FORMATION] Samedi 18 mai 2024 – Irrigation et stockage de l’eau : l’exemple des méga-bassines, lutte citoyenne & paysanne!

Format : Visioconférence

Dates, horaires et lieu : samedi 18 mai 2024 de 10h à 12h

Intervenants :

  • Jean-François Périgné : paysan retraité de la mer, mytiliculteur, ex secrétaire national de la Confédération paysanne
  • Patrick Picaud : membre de France nature environnement 17
  • Marc Laimé: ancien journaliste spécialisé sur les questions de l’eau dont vous pouvez toujours retrouver les écrits sur : eauxglacees.com // Les carnets d’eau du Monde Diplo.

Pour vous inscrire : https://framaforms.org/18-mai-2024-irrigation-et-stockage-de-leau-comment-ca-se-passe-lexemple-des-mega-bassines-lutte

Pour nous contacter : Floriane Navard, coordinatrice :  contact@lesamisdelaconf.org / 06.49.52.88.44

Les réserves de substitution (ou bassines), c’est quoi ? Pourquoi chaque citoyen est-il directement concerné ?

Les  réserves sont une artificialisation gigantesque de la terre agricole. Des bassins de 10 ha en moyenne sur 10 mètres de tirant d’eau, soit 1  million de m3 chacune. Elles sont remplies en hiver, en pompant  directement dans la nappe phréatique, les empêchant de se reconstituer, provoquant l’assèchement des rivières à proximité et mettant à terme en  danger la ressource en eau potable. Elles sont financées à 70% par de  l’argent public à travers les agences de l’eau dont l’essentiel du  budget provient de nos factures d’eau. Elles ne bénéficient qu’à 6% des agriculteurs, en grande majorité des céréaliers produisant du maïs à vocation exportatrice et depuis quelques années alimentant des méthaniseurs. Elles nous sont vendues comme une solution  au dérèglement climatique. Les récentes mobilisations citoyennes sur le sujet, dont Saint-Soline est devenu le symbole d’une gestion violente des enjeux écologiques et territoriaux, nous donnent aussi des pistes de réflexion sur l’importance de l’action citoyenne pour la défense d’une agriculture paysanne respectueuse du vivant. Privatisation déguisée de l’eau « bien commun »,  financements publics pour des intérêts privés, pression exacerbée sur la ressource, gouvernance opaque, culture intensive inadaptée au climat  nouveau… il y a plein de bonnes raisons de s’intéresser de près à cet écocide programmé !

Ouverte à tout adhérent / adhérente à jour de sa cotisation.